Capture d'Ă©cran de 2 tweets d'Olivier VĂ©ran.
Le 1er :
"#PLFSS2021 L'Assemblée Nationale vient d'adopter définitivement la loi de financement 2021, pour une sécurité sociale plus que jamais protectrice et solidaire face aux enjeux de la crise actuelle et aux défis de demain."

Le 2ème : 
"Cela se traduit par : 
âś… Revalorisation historique des soignants 
✅ Investissement massif dans notre système de santé
âś… Recrutements importants
âś… Ouverture de lits Ă  la demande 
✅ Congé paternité doublé 
✅ 5ème branche de la sécurité sociale dédiée à la perte d'autonomie."

On vous en parlait déjà dans un post le mois dernier, ça y est, le PLFSS qui fixe le budget annuel de la Sécurité Sociale a été adopté. Ce projet de loi fixe le budget à 92,3 Milliards d’euros.

Pour rappel :
Le Ségur de la santé, sensé sauver l’hôpital (et les patient.es au passage) nous avait promis :

  • 7,5 Mds d’euros en plus pour nos salaires
  • 7500 crĂ©ations de postes et « la possibilitĂ© » de dĂ©ployer 4000 lits supplĂ©mentaires (7600 ont Ă©tĂ© supprimĂ©s rien qu’en 2018-2019)
  • Une reprise (trèèèèèès partielle) de la dette hospitalière de plus d’un milliard par an.

Avec un ONDAM voté en décembre 2019 à 84,4 Mds d’euros, c’est donc plus de 10 Mds supplémentaires qu’il faut pour couvrir ces mesures. Or on vous a dit que le PLFSS c’est 92,3 Mds, donc il manque 2 Mds rien que pour financer les mesures du Ségur ! 🤬

Et comme les dĂ©penses hospitalières augmentent chaque annĂ©e de 2 Ă  3 %, ce qu’on demande pour 2021 Ă  l’hĂ´pital ça va ĂŞtre DE FAIRE DES ECONOMIES.

A ce dĂ©faut budgĂ©taire, s’ajoute l’absence totale de directives pour le dĂ©ploiement des 4000 lits, qui ne reste pour l’instant qu’un mirage. Il n’y a pas « d’ouverture de lits Ă  la demande ».

S’ajoute également que l’économie que représente pour les hôpitaux la reprise de la dette ne doit pas être utilisée pour les embauches (c’est dans la loi).

Alors on ne sait pas bien qui VĂ©ran croit tromper avec ces annonces totalement absurdes. Pas les soignant.es en tout cas.
Pas les soignĂ©.es non plus, qui voient bien que l’hĂ´pital ne vit pas une deuxième jeunesse grâce Ă  un « investissement massif ».
Pas le secteur du mĂ©dico-social non plus, pour qui rien n’est fait.

Véran, on ne gouverne pas une profession à coup de mensonges éhontés !

MalgrĂ© la crise sanitaire, votre système n’est toujours pas prĂŞt Ă  investir dans la santĂ©. Alors pour nous, c’est dehors.

#VeranDemission