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Des méthodes répressives pour contraindre un médecin

Soignante qui se tient la tête entre les mains, visiblement très éprouvée.

Manon (le prénom a été changé), médecin de campagne, se retrouve seule à son cabinet pour assurer les soins de 1500 patients suite au départ d’une collègue. Face à cette surcharge de travail, elle ne peut plus assurer ses gardes. 

Elle prévient l’Agence Régionale de Santé de son refus et attend une solution de leur part.

L’ARS demande alors un réquisitoire au préfet pour la contraindre à assurer des gardes le soir et le week-end.

Manon reçoit la visite des gendarmes en pleine consultation.

Choquée, elle a été placée en arrêt maladie et envisager d’arrêter son activité. 

Dans ce secteur, deux des sept médecins ont prévu de quitter leur poste cette année à cause de la charge de travail trop importante que représentent les gardes.

Au lieu de traiter les causes, ce qui nécessiterait de mettre fin à la politique qui conduit à l’effondrement du système de santé, l’Etat préférera toujours réprimer et contraindre. 

Comme il l’avait fait en réquistionnant les infirmières en arrêt maladie à leur domicile à Lons le saunier pour les obliger à travailler pendant les grèves. 

Les habitants ont créé une pétition pour soutenir et garder leur médecin : https://www.change.org/p/fermeture-cabinet-medical-bully