Les politiques de santé capitalistes nous mettent en danger. Il faut les arrêter !
La Fédération Hospitalière de France a fait paraître son premier baromètre santé depuis le choc du 17 mars 2020 subi par le système de santé. Le retard pris au début de la crise covid n’est toujours pas rattrapé dans certains secteurs et l’offre de soins se dégrade avec des conséquences graves sur la santé des personnes en France (détections tardives, attentes de soins).
France Info propose une synthèse qui montre que les politiques de santé, entraînant des fermetures de lits massives et la penurie de médecins, font que les personnes sont amenées à renoncer à des soins, ce qui entraîne souvent une dégradation de leur état.
Que ce soit parce que le temps d’attente est trop long (il a presque doublé en 5 ans dans une majorité de spécialités), le coût est trop élevé, le déplacement est compliqué, ces renoncements ont des répercussions sur les urgences, qui voient leur nombre de patient•es augmenter, entre celleux dont l’état s’est dégradé en l’absence de soins, et celleux qui se rendent aux urgences faute d’une autre solution.
Ajoutons que l’étude ne se penche pas sur l’effet culpabilisant des dernières déclarations d’intention où les patients sont accusés d’abus et les médecins de complaisance.
Tandis que les gouvernements successifs nous font la morale avec la petite rengaine des économies budgétaires, la dette de la santé publique continue d’augmenter par leurs choix capitalistes. Se foutant bien de nous mettre en danger puisqu’ils trouveront toujours un copain pour les prendre dans sa clinique privée, ils préfèrent remplir les poches de ceux avec lesquels ils trouvent intérêt à passer contrat.
Quand est-ce qu’on les vire ?