8 mars soyons visibles dans les rues

Aujourd’hui, partout, mobilisons-nous pour les droits des femmes.

Héroïnes hier, les travailleuses dites « essentielles », sont redevenues invisibles. Évidemment Macron et son gouverne-ment s’en sont tenus à de belles paroles, toujours guidés par leur vision libérale et leur avidité électoraliste.

Le grand plan pour l’hôpital a été remisé dans un placard, retour aux injonctions paradoxales, aux normes budgétaires, aux pressions, à la surcharge, à la fermeture de lits et d’hôpitaux (Bichat et Beaujon menacés actuellement par exemple) ; les professionnelles ont donc massivement fui l’hôpital public saccagé par 30 ans de politique libérale, dégoutées par cette déroute et le non-sens de leur travail dans ces conditions. Les secteurs social et médico-social ont dû lutter pour obtenir une maigre reconnaissance au titre du Segur mais restent très attaqués par ces mêmes politiques libérales déshumanisantes. Les aides à domicile, qui elles aussi ont répondu présentes depuis le début de la crise sanitaire, restent de grandes oubliées. Les enseignantes, exposées depuis 22 mois par une politique blanquérienne du TousInfectés, n’auront reçu que mépris de la part de ceux qui nous dirigent, mises en position de faire office de garderie pour que les parents aillent bosser pour faire tourner l’économie. Dans les grandes surfaces, les employées doivent depuis le début contribuer à faire tenir le temple de la consommation.

Partout les femmes ont été victimes d’une gestion criminelle de la crise sanitaire au nom du business as usual, qu’importe le prix humain à payer. Le gouvernement n’a pas changé de cap. Retour à l’anormal …

Les violences contre les femmes, encore une « grande cause du quinquennat » perdue. 22 femmes tuées par leurs (ex) compagnons depuis le début de l’année et toujours aucune réaction de l’exécutif.

Les systèmes de domination se perpétuent, partout. La guerre en Ukraine est une illustration de la prédation impérialiste. De la hiérarchie que certains opèrent entre les êtres humains. La médiatisation de ce conflit invisibilise les autres guerres, les populations souffrant de la guerre dont on sait que les femmes payent un très lourd tribut.

Partout, nous devons lutter pour les droits des femmes et des personnes vulnérables, contre ces systèmes de domination qui exercent des violences quotidiennes passées sous silence.

Construisons une société fondée sur le soin, la solidarité, le care.

Parce que le capitalisme frappe partout dans le monde, la lutte pour les droits des femmes est internationale. Aujourd’hui toutes et tous dans la rue pour rappeler que nous continuerons sans relâche.

Carte des lieux et heures de RDV ici