đłïžâđ Le COVID-19 n’a pas disparu ! Appel Ă l’autodĂ©fense sanitaire de la Pride des Banlieues đłïžâđ
« Le sujet nâintĂ©resse plus, mais le COVID-19 circule toujours. Il met en danger les membres les plus Ă risques de nos communautĂ©s.
Si lâĂtat ne prend pas cette situation au sĂ©rieux, nous devons nous organiser.
Voici notre position face à cette situation désastreuse :
Le COVID-19 nâa pas disparu. Il circule toujours, et est extrĂȘmement dangereux pour tout le monde, y compris les personnes les moins « à risques ».
De nombreuses personnes handicapĂ©es, quant Ă elles, subissent un confinement forcĂ© depuis plusieurs annĂ©es maintenant, lâinfection Ă©tant synonyme de danger de mort.
Face Ă ce constat, une seule solution : lâautodĂ©fense sanitaire !
Nous, militant·es de la Pride des Banlieues, encourageons la pratique de lâautodĂ©fense sanitaire (masques, vaccination, aĂ©ration…) contre la pandĂ©mie de COVID-19, car :
- Nous savons que le COVID peut tuer ou laisser des séquelles graves à celleux qui le contractent.
- Nous nous prĂ©occupons de lâaccĂšs des personnes « à risques »(handicapĂ©es, immunodĂ©primĂ©es, ĂągĂ©es, enceintes, nouveau-nĂ©s…) aux espaces collectifs : ne pas appliquer les gestes barriĂšres revient Ă les en exclure, les forçant ainsi Ă lâisolement, voire au confinement (se protĂ©ger seul·e ne suffit pas).
- Nous ne souhaitons prendre le risque (cumulatif à chaque nouvelle infection) de devenir handicapé·es dans un monde validiste, en développant par exemple un COVID Long (10% à 20% de risques par infections, environ 2 millions de personnes en France actuellement)
- Nous souhaitons Ă©galement Ă©viter les autres risques auxquels le COVID nous expose toustes, puisquâil peut sâattaquer au systĂšme respiratoire, au systĂšme digestif, au coeur, aux nerfs, Ă la peau et au cerveau.
- Le virus peut se transmettre avec ou sans symptÎmes. Nous voulons protéger les autres de tout danger de contamination.
- Le gouvernement dĂ©sinforme en prĂ©tendant que « la pandĂ©mie est finie » ou quâil faut « vivre avec le virus », (câest Ă dire « faire comme sâil nâexistait pas ») afin dâenvoyer les plus prĂ©caires au travail, au dĂ©triment de leur santĂ© et quitte Ă sacrifier des vies.
Pour toutes ces raisons, nous affirmons que lâautodĂ©fense sanitaire est indispensable, et dĂ©fendons ainsi les mesures suivantes :
- La mise Ă disposition et le port du masques (N95/FFP2) en lieux clos et dans les foules compactes.
- LâaĂ©ration systĂ©matique des lieux clos accueillant du public, ainsi que lâutilisation de dĂ©tecteurs de CO2 et de purificateurs dâair.
- Le recours Ă lâisolement et aux tests (de prĂ©fĂ©rence PCR) au moindre symptĂŽme Ă©voquant le COVID.
- La vaccination : rappels rĂ©guliers ; lutte contre les discours « antivax » ; levĂ©e des brevets ; accĂšs au vaccin pour toustes, y compris Ă lâĂ©chelle internationale.
- La lutte contre la désinformation des gouvernements, mais aussi contre toute forme de complotisme, notamment à caractÚre raciste.
Cependant, il est également indispensable que le gouvernement prenne ses responsabilités et mette en place une véritable politique de santé publique à travers les mesures suivantes :
- Reconstruction dâun vĂ©ritable service public, gratuit et accessible Ă toustes : SĂ©curitĂ© Sociale Universelle sans condition (ou, a minima, retour de lâAME) ; lutte contre les dĂ©serts mĂ©dicaux ; formation des agents du service public aux discriminations…
- Gratuité des masques FFP2 et des tests PCR et antigéniques.
- Campagnes de prévention et de vaccination.
- Installation de dĂ©tecteurs de CO2 et de purificateurs dâair dans les lieux publics clos, comme promis par Emmanuel Macron en avril 2022.
- Investissements massifs dans les services de santé , et plus globalement amélioration des conditions de travail pour le personnel médical.
- Politique de rĂ©duction de la circulation du virus dans les lieux Ă forte frĂ©quentation : Ăcoles (rĂ©duction des effectifs par classe), Entreprises (arrĂȘt de travail au moindre risque, suppression des jours de carence) ; transports en commun, etc.
Enfin, il est important de rappeler que, mĂȘme si personne nâest Ă lâabri du COVID, les inĂ©galitĂ©s qui persistent dans notre sociĂ©tĂ© se retrouvent Ă©galement dans les dĂ©gĂąts causĂ©s par le virus.
En effet, les populations les plus précaires ont davantage souffert de la pandémie. En Seine-Saint-Denis, la surmortalité en mars et avril 2020 atteignait 130%, contre 74% à Paris !
LâINED explique que la pauvretĂ© est un facteur Ă©vident, et lâINSEE ajoute quâil existe une surexposition particuliĂšrement marquĂ©e chez les personnes nĂ©es au Maghreb et en Afrique sub-saharienne.
Dâautres part, les plus aisĂ©s,qui prĂ©tendent que la crise sanitaire est enfin terminĂ©e afin de nous renvoyer au travail, savent trĂšs bien que ça nâest pas le cas, et se protĂšgent encore aujourdâhui du COVID, eux ! (cf. Forum de Davos)
La santĂ© ne devrait pas ĂȘtre le privilĂšge dâune classe qui nous exploite ! Nous devons tenter de nous offrir la mĂȘme sĂ©curitĂ© en pratiquant au mieux lâautodĂ©fense sanitaire, mais câest Ă©galement une obligation morale, dictĂ©e par notre dĂ©sir dâoffrir la mĂȘme libertĂ© (de dĂ©placement , dâaccĂšs aux services publics…) Ă toustes.
Nous appelons donc Ă la responsabilitĂ©, Ă la solidaritĂ©, individuelle comme collective. Nous demandons aux collectifs militants et politiques de sâemparer du sujet , en particulier sâils se revendiquent antivalidistes. Le dĂ©ni ne nous sauvera pas !«Â
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