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🏥 Hosto KO 🏥

Cette vidĂ©o, tournĂ©e le 30 septembre après-midi, montre la difficultĂ© des Urgences de Perpignan Ă  accueillir les malades. 

Crédit : Cgt SDIS 66

La situation n’est pas nouvelle, la CGT du SDIS 66 avait dĂ©jĂ  alertĂ© la PrĂ©fecture le 1er aoĂ»t car ces longs temps d’attente impactent la possibilitĂ© des pompiers d’intervenir auprès de la population sur le reste du territoire. 
« Ces dĂ©lais, outre l’inconfort des victimes, dĂ©sorganisent la couverture opĂ©rationnelle du SDIS. Le numĂ©ro 15 n’a aucun pouvoir magique, le rĂ©pĂ©ter ne diminue pas les difficultĂ©s de l’hĂ´pital ni n’amoindrit ses carences. Nous regardons avec inquiĂ©tude l’accueil des urgences d’autres dĂ©partements se dĂ©grader voire fermer, nous ne voulons pas en arriver lĂ  Â» explique le secrĂ©taire de la Cgt du SDIS 66.

Partout les Urgences sont coulĂ©es, le système est grippĂ©. En cause ? Les choix politiques qui se payent maintenant. 
Ă€ l’hĂ´pital, les dĂ©cennies d’austĂ©ritĂ© budgĂ©taire ont rĂ©duit les effectifs et les lits, ce qui a rendu progressivement le travail intenable, insensĂ© et a poussĂ© les soignant•es Ă  partir. CĂ´tĂ© mĂ©decine de ville, les impasses du numerus clausus nous explosent au visage avec le vieillissement de cette profession. 

Le Projet de Loi de Financement de la SĂ©curitĂ© Sociale (PLFSS) prĂ©sentĂ© actuellement par le gouvernement au parlement n’est pas Ă  la hauteur des besoins. Un plan massif de financement des Services publics s’impose. 

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