⚠️ Urgence humanitaire à Gaza 🇵🇸
Situation à Gaza le 9 novembre 2023
Des centaines de milliers de Palestiniens se trouvent contraints à l’errance et l’exode puisque près de la moitié des habitations ont été détruites depuis le 7 octobre.
L’hiver arrive. Ils doivent racheter des habits adaptés car n’ont pas pu les emportant en fuyant de leur domicile. Les nuits commencent à être froides et les gens manquent de couvertures.
Les bombardements se poursuivent la nuit et les empêchent de se reposer.
Tout le monde est épuisé, des tensions apparaissent dans les relations.
Les environs des hôpitaux, dans et autour desquels de nombreuses personnes se sont réfugiées, sont régulièrement attaqués par Tsahal, occasionnant des dizaines de morts et de blessés supplémentaires.
Les équipes hospitalières, qui ne peuvent toujours pas être relayées, sont épuisées. Les opérations se font sans anesthésie, la douleur ne peut plus être soulagée, le vinaigre est utilisé comme antiseptique.
La moitié des hôpitaux ne fonctionnent plus, faute de fuel.
Des ambulances ont été visées, d’autres empêchées d’aller secourir des victimes, notamment dans le nord.
Les Palestiniens meurent faute de soins.
Des camps de réfugiés sont également frappés.
L’accès à la nourriture et à l’eau est très problématique.
Rafah est la ville la mieux lotie de toute la bande de Gaza car elle est la ville frontière avec l’Egypte par laquelle entrent, au compte-gouttes, les aides humanitaires internationales. Mais ces aides sont très insuffisantes puisqu’en 15 jours n’a pu entrer que ce qui correspond à une journée d’approvisionnement avant la guerre. Les gens sont refoulés des bureaux d’inscription pour bénéficier de l’aide humanitaire car deux fois plus de personnes que prévues sont inscrites.
Seule possibilité pour acheter des vivres : le marché noir. Les prix ont explosé. Ainsi les 25 kg de farine qui coûtaient avant 38 shekels sont désormais vendus à 140 shekels. Sachant que le salaire journalier des Palestiniens n’excédait généralement pas 20 shekels… Il n’y a plus d’oeufs.
L’eau manque cruellement. L’eau potable qui entre ne couvre que 4% des besoins de la population. Une fois par semaine, Khaled et ses colocataires arrivent ainsi à pomper 1000 litres pour 17 personnes (soit 8 litres/jour/personne, loin des 100 litres/jour/personne sont nécessaires selon l’OMS).
Dans le centre de la bande de Gaza la population n’a droit qu’à 2 ou 3 pitas (pains) par jour et par famille. Ils ne reçoivent ni eau ni farine.
Le nord n’a pas reçu de vivres humanitaires depuis 7 jours à cause des frappes israéliennes.
La Conférence humanitaire qui a eu lieu ce 9 novembre à Paris n’a pas permis de déboucher sur un consensus de cessez-le-feu. Les civils restent donc otages de cette guerre, en danger de mort à chaque instant, traumatisés par les massacres et crimes de guerre quotidiens.
✍️ Pour exiger un cessez-le-feu immédiat, signez et diffusez cette pétition
#StopGenocideInGaza
#CeaseFireNow