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Reprenons ce qu’ils nous ont volé ! 

Banderole avec un rythme cardiaque plat et un bonhomme mort, texte : "CHU Nantes Alerte". 
Titre : "Plus de bras et plus de lits. Rendez-vous jeudi 22 août à 11h Préfecture de Nantes".

Début juillet le CHU de Nantes s’est offert un nouveau logo pour la modique somme de 185 000 euros après avoir fermé fin juin 100 lits faute de personnel (1) !  Milieu août, selon les jours, le temps d’attente aux Urgences pourrait atteindre 70 h. Selon un syndicat, quatre personnes y seraient décédées du fait d’un délai d’attente trop long, ce que conteste la direction.

Tout comme au CHU de Brest qui a vu fleurir sur son parking « le mur de la honte » (2) où étaient affichés les temps d’attente et les âges, les Urgences du CHU de Nantes, comme partout en France, sont régulièrement au bord de la rupture par manque de personnels et donc de lits ouverts.

Du fait de la réforme du 2ème cycle des études en santé, à la rentrée ce sont 1 510 postes d’internes en moins, ce qui aura forcément une incidence sur les hôpitaux universitaires (CHU), puisque 40 % des ressources médicales sont constituées par des internes (3). Dans une pétition les étudiants en 6ème année de médecine appellent la réouverture des postes (4).

L’hôpital public est à nous !

Soutien aux personnels

#DuFricPourLHopitalPublic