#MEndorsPas
Mise en lumière par le procès Pélicot, la soumission chimique est un phénomène peu connu du grand public.
Elle consiste en l’administration d’une ou plusieurs substances psychoactives à l’insu des victimes ou sous la menace, à des fins criminelles ou délictuelles.
Au-delà des drogues illégales, des médicaments courants (anxiolytiques, somnifères, etc.) sont souvent utilisés pour obtenir une sédation de la victime.
Caroline Darian, fille de Gisèle Pélicot, a créé le site « M’endors pas » afin d’informer le grand public sur la soumission chimique pour que victimes, soignants et entourage repèrent les signes et aident les victimes à sortir d’une emprise dont elles n’ont souvent aucune conscience.
Les symptômes liés à la soumission chimique sont plutôt diffus : troubles de la mémoire avec amnésie partielle ou totale, troubles de la conscience, troubles neurologiques, nausées/vomissements, IST inexpliquées, etc.
Que faire en cas de doute ?
Ne pas rester isolé•e, s’adresser à des personnes de confiance et aux associations d’aide aux victimes.
Des examens pourront être entrepris. Le temps est un facteur essentiel. Les tests sanguins et urinaires sont à réaliser dans un délai très court : 6h avec le GHB, 48h maximum pour d’autres substances. Les prélèvements sur les cheveux peuvent être réalisés 4 à 6 semaines après les faits et permettent d’identifier les prises de toxiques sur 12 mois ; mais ces analyses sont très onéreuses et ne sont remboursées qu’en cas de procédure médico-judiciaire ordonnée après un dépôt de plainte. Bon à savoir : les (dé)colorations, (dé)frisages altèrent le cheveux et peuvent fausser l’analyse.
Pour en savoir + : https://mendorspas.org
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