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Pour des lentilles et du PQ – Episode 2

ParLe collectif 5 octobre 20245 octobre 2024

Suite de l’épisode 1

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🛒 RDV le lundi 7 octobre 2024 à 13h30 à la cour d’appel de Paris (métro Cité)

Venez nombreuses et nombreux demander la relaxe des deux camarades !

1. Annonce du deuxième épisode, au sujet de l'inventaire faux établi par carrefour

2. dessin qui représente des tonnes de marchandises, montrant ainsi l'exagération du mensonge du groupe carrefour

3. introduction au propos du spécialiste de la grande distribution

4. définition des anomalies de stock qui sont l'écart entre le stock théorique enregistré dans le logiciel du magasin, et le stock réel.

5. dans cette affaire carrefour c'est basé sur le stock théorique, or il n'est pas une bonne base de comparaison puisqu'il n'est pas réel

6. les inventaires sont rares, 3 fois par an dans les carrefours market

7. le relevé détaillé des anomalies de stock utilisé comme preuve par carrefour ne correspond en rien à la réquisition alimentaire.

8. les documents transmis interrogent donc.

9. l'inventaire fourni englobe donc tous les écarts de stock entre théorique et réel depuis le dernier inventaire (dont on ne connaît pas la date).

Première case : Un personnage en noir, en posture accusatrice, explique que le fait de transférer la responsabilité des écarts de stock sur des personnes extérieures est une pratique courante dans le secteur

Deuxième case : Un yacht sur l'eau, bompard se réjouit de pouvoir mettre la faute sur les autres

Troisième case : Un petit chat dans un caddie carrefour feignant la naïveté s'étonne de la méchanceté de bompard

Quatrième case : Un cow-boy torse nu se gratte la tête en se plaignant que l'inventaire n'a aucune crédibilité et qu'il est impossible de savoir quels produits ont vraiment été volés du magasin lors de l'action en question.

Cinquième case : Un personnage avec un cheval explique qu'il aurait fallu scanner les produits volés ou faire un inventaire juste avant et après l'incident pour déterminer ce qui a été emporté.

Sixième case : bompard s'en fout, il décide que les militants vont aussi payer les produits qui auraient pu être vendus à ce moment là (et que le magasin vendra de toutes façons quelques jours plus tard)

Septieme case: Bompard souriant, avec un gros plan sur ses mains tenant des pièces d'or ironise sur le fait qu'il obtient un double paiement.

Septième case : jeu de mots de bompard qui dit "alors c'est qui qui réquisitionne?"

Dernière case : L'avocate de la défense en pleine réflexion, dit qu’il s’agit d’un enrichissement sans cause, ce qui est interdit selon le principe de la réparation intégrale du préjudice.

Première case : l'avocat représentant le ministère public explique que l'accusation porte sur la "soustraction frauduleuse" et que, même si cela avait une finalité noble ("le Robin des bois"), le vol reste du vol.

Deuxième case : Le même avocat explique que la discussion juridique porte sur l'accord de la direction, et qu'il n'est pas établi que tous les biens volés sont sortis avec l'aval de cette dernière.

Troisième case : l avocate de la défense dénonce la privatisation des moyens d'enquête par une multinationale. Il accuse l'autre partie de ne pas avoir prouvé que seuls des produits de première nécessité ont été volés.

Quatrième case : L'avocat de carouf s'exclame que l'accusation est fausse. Un petit encadré humoristique précise que le groupe carrefour aurait "inventé un vol de 5 sardines et 100 canards fourrés au camembert".

Cinquième case : Toujours l'avocat de carrefour affirme qu'il y a bien eu soustraction frauduleuse. Il suggère que le tribunal doit prendre en compte cette fraude, et que la peine devrait inclure cinq ans de prison et 70 000 euros d'amende.

Sixième case : La procureure demande une peine plus symbolique de 2 000 euros d'amende, avec sursis simple, en guise d'avertissement.

Septième case : Un personnage explique que malgré l'aspect symbolique de la peine avec sursis, cette dernière ouvre les droits au groupe carrefour à réclamer des dommages et interets.

Huitième case : Les détails des dommages et intérêts : 16 444 euros pour le préjudice marchand, 18 000 euros pour la perte d'exploitation, 1 500 euros pour le préjudice moral, plus 5 000 euros pour les frais judiciaires.

Dernière case : Le total des coûts s'élève à 54 144 euros.

1. Un cowboy résume que carouf veut qu'on lui paye les produits qu'il a donnés, ceux qu'il invente qui ont été pris, et ceux qu'il n'a pas pu vendre ce jour là mais qu'il vendra probablement dès le lendemain.
2. Rappel du fait que c'est le directeur qui a fermé sa propre boutique.
3. L'avocate de la défense introduit sa plaidoirie, elle souhaite rectifier les faits.
4. Elle explique que les produits ont été donnés sous l'oeil de la police qui n'a constaté aucune infraction.
5. Fin du procès, la juge s'endort.
6. les militants sortent du tribunal en chantant
7. Le verdict tombe quelques semaines plus tard 2000 euros avec sursis pour le pénal, plus de 38000 euros pour le civil
8. détail des 38000 euros: préjudice matériel, 10000 préjudice d'atteinte à l'image et 2000 pour l'avocat.
9. la juge soustrait les produits de premiere necessité, reconnaissant qu'il y avait accord sur ce point la.

Crédit : Carrefour Retire Ta Plainte