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🌈 Espoir ? 🌈

Voici la dernière vidéo que nous avons reçue de Khaled hier matin.

Crédit : Khaled

Chaque jour Gaza s’enfonce un peu plus dans l’horreur. 

Israël bombarde tout, sans répit, les immeubles, les routes, les écoles, les camps de réfugiés, les hôpitaux (notamment celui d’al-Shifa, le plus grand de la bande de Gaza).

Les coupures électriques organisées par Israël rendent difficile la comptabilisation du nombre de morts estimé à ce jour à au moins 15 000 personnes dont 70% de femmes et d’enfants, de nombreuses victimes se trouvant encore sous les décombres. 200 soignants ont été tués, 55 ambulances détruites , 25 hôpitaux mis hors-service et 700 personnes ont perdu la vie dans les attaques menées par Tsahal contre les hôpitaux. (1)

Les civils sont piégés dans la bande de Gaza, ne trouvant nul endroit sûr et ne pouvant en sortir. 

Depuis le 7 octobre, Israël a également bloqué l’entrée du carburant, alors qu’il est indispensable aux véhicules de secours et humanitaires, aux hôpitaux, au pompage de l’eau, au traitement des eaux usées et des déchets et aux communications. 

Faute de carburant, une coupure générale du système de communication est prévue ce 16 novembre et semble avoir déjà commencé à certains endroits. Ce black-out total rendra impossible la remontée des informations, témoignages et images sur ce qui se passe à Gaza, des crimes de guerre quotidiens, Israël détiendra le monopole de la communication (c’est-à-dire de la propagande guerrière) et les Gazaouis seront abandonnés à leur bourreau. 

Si Israël a concédé hier l’entrée d’une demi citerne de carburant, il l’a restreinte au seul transport de l’aide depuis Rafah ; les hôpitaux et les systèmes de pompage et de traitement des eaux en sont eux exclus (2). 

A compter du 17 novembre, l’UNRWA (l’Office de secours et travaux des Nations Unies en Palestine) sera contraint de commencer à interrompre l’approvisionnement en eau et l’assainissement. Cela constitue un risque élevé de contamination de l’eau et d’apparition de maladies. (3)

Dans ce contexte de promiscuité contrainte dans des abris de fortune, d’hygiène précaire, de dénutrition et de déshydratation, avec l’hiver et la saison des pluies  qui ont débuté, les menaces pour la santé publique sont sérieuses.

Ce black-out organisé peut-il être l’occasion d’un sursaut généralisé des pays occidentaux pour stopper Israël et exiger un cessez-le-feu ? 

Mobilisons-nous partout pour refuser d’être complices de ce génocide, comme samedi à Paris à 14h30 à République.

#StopGenocideInGaza 
#CeaseFireNow