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🏥 Pas une cible 👨‍⚕️

Visuel de Healthcare Workers Watch montrant une mosaïque de photos des 137 professionnels de santé tués. Texte en anglais : "374 professionnels de santé tués par les attaques israéliennes en Palestine du 7 octobre 2023 au 1er janvier 2024" "127 médecins, 110 infirmières, 137 autres professionnels de santé, total 374, 5 professionnels de santé par jour" "Healthcare Workers Watch - Palestine, une initiative pour mesurer et montrer les attaques des Forces d'Occupation Israéliennes sur les travailleurs et structures de santé en Palestine".
Crédit : Healthcare Workers Watch

Selon Healthcare Workers Watch, depuis le 7 octobre, 374 professionnels de santĂ© ont Ă©tĂ© tuĂ©s par IsraĂ«l en Palestine. 5 par jour … Il s’agit de 127 mĂ©decins, 110 infirmières et 137 autres professionnels de la santĂ©. 

Par ailleurs, selon une enquĂŞte de Healthcare Workers Watch, Gaza Medic Voices et AJ+ (1), plus de 110 professionnels de santĂ© Palestiniens ont Ă©tĂ© enlevĂ©s et torturĂ©s par l’armĂ©e israĂ©lienne.

Les hĂ´pitaux continuent Ă©galement d’ĂŞtre la cible Tsahal. Comme dernièrement Ă  Khan Younès (sud) l’hĂ´pital Nasser le 29 dĂ©cembre (2) ou l’hĂ´pital Al-Amal le 2 janvier (3)

Or, attaquer un hôpital est un crime de guerre. « En vertu du droit international humanitaire (DIH), les établissements de santé et autres unités sanitaires, notamment les hôpitaux, ne doivent pas être l’objet d’attaques. Cette protection s’applique aussi aux blessés et aux malades, ainsi qu’aux personnels de santé et aux moyens de transport sanitaires. » (4)

Ces attaques sur les professionnels et structures de santĂ© sont d’autant plus dramatiques que les besoins en santĂ© sont majeurs et le système sanitaire est Ă  genoux.
Du fait des conditions de vie obligeant les dĂ©placĂ©s internes Ă  une grande promiscuitĂ© (1 200 habitants au km2 Ă  Rafah), du manque d’accès Ă  l’eau potable et de l’hygiène prĂ©caire, en cette pĂ©riode hivernale les Ă©pidĂ©mies explosent. (5)
Près de 60 000 personnes sont blessées, majoritairement des enfants.
Faute de places, les patients sont soignés à même le sol.
Les traitements manquent cruellement, que ce soit pour les soins aigus (opérations, amputations) ou les maladies chroniques (cancers notamment).
Sur la trentaine d’hĂ´pitaux, seuls 4 ou 5 sont fonctionnels, avec un taux d’occupation de 400%, et seulement 8 centres de l’UNRWA sur 22 continuent d’officier. Les civils meurent faute de soins et les hĂ´pitaux deviennent des morgues.
La situation humanitaire Ă  Gaza est cataclysmique.

Selon Davi Sridhar, prĂ©sidente de la chaire de santĂ© publique Ă  l’universitĂ© d’Edimbourg, un quart de la population, soit 500 000 personnes pourraient mourir d’ici 1 an : « les taux de mortalitĂ© pourraient atteindre 229,2 en 2024 si le conflit et les dĂ©placements se poursuivent au niveau actuel d’intensitĂ©, et les Gazaouis continuent de ne pas avoir accès Ă  l’assainissement, aux installations mĂ©dicales et au logement permanent ». (6)

Ce massacre doit cesser. 
Le respect du droit international humanitaire et un cessez-le-feu permanent s’imposent. 

#NotATarget
#StopGenocideInGaza
#CeaseFireNow
#FreePalestine