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🏥 Notre hôpital est en danger 🧸

Photo crédit inconnu. Manifestation devant l'hôpital de Clocheville le 2 octobre. Banderole avec une nounours dessiné et ce texte : "Hôpital en péril.Bienvenue à Clocheville".
Crédit : inconnu

Depuis le 2 octobre, les soignant·es du CHRU Clocheville, du Centre de nutrition, du Centre de néonatalogie du CHRU de Bretonneau à Tours sont en grève illimitée pour obtenir le remplacement systématique des arrêts maladie et une meilleure organisation afin d’assurer la sécurité des petits malades. 18 Services de soin sur 20 étaient en grève. 

« La direction ne connaît pas nos spécificités et notre travail. Ce manque de reconnaissance par l’administration hospitalière est insupportable. Pour eux, on est infirmière point barre. On peut aller travailler en orthopédie et le lendemain en médecine. Moi les compétences, je les ai dans mon service pas ailleurs. » explique une infirmière (1)

D’après les chiffres du bilan social 2022, 50% des consultations en médecine du travail sont liées à l’épuisement professionnel, la dépression du personnel est évaluée à 17%, ce qui occasionne un nombre conséquent d’arrêts maladie et un absentéisme à 13%. Les agents sont donc rappelé·es sur leurs repos et congés pour venir remplacer leurs collègues malades ; ce cercle vicieux majore l’épuisement.

Une pétition est en ligne pour leur apporter du soutien dans leur combat pour que l’hôpital public ait enfin les moyens de prendre correctement l’humain en soins.

ℹ️ Page facebook Clocheville sous tension

#LeSoinEstPolitique 
#DuFricPourLHopitalPublic