Au minimum 186 000 morts liés aux bombardements et blocus
Le Ministère de la santé palestinien a fait état le 19 juin de 37 396 décès. Mais la destruction de la plupart des infrastructures rend difficiles ce décompte et l’identification des défunts.
L’ONU estimait par ailleurs en mai que 10 000 corps restent toujours coincés sous les décombres.
De plus, même si la guerre cessait immédiatement, de nombreux décès indirects surviendront dans les mois et années à venir du fait de maladies, de la destruction des services de santé et des graves pénuries alimentaires.
Or, le nombre de décès indirects observé lors des conflits récents est 3 à 15 fois supérieur au nombre de décès directs. En appliquant une estimation prudente de 4 décès indirects pour 1 décès direct, il n’est pas invraisemblable d’estimer que jusqu’à 186 000 décès, voire plus, pourraient être imputables au conflit actuel à Gaza, soit près de 8% de la population totale de la bande de Gaza décimés.
Source : https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(24)01169-3/fulltext