🛣 Qualité de l’air, 2 poids 2 mesures ⚖️

Pour les Jeux Olympiques, les portif·ves et membres des délégations bénéficieront d’un air purifié. Car, oui, en Seine-Saint-Denis la qualité de l’air est très mauvaise.

Capture d'écran d'un titre du Parisien :
"JO Paris 2024
Paris 2024 : grâce à Teqoya, l’air des logements des athlètes sera « à 90 % filtré »
Exposé à la pollution de l’air, entre l’autoroute et les industries qui le jouxtent, le village olympique de Paris 2024 s’équipe d’appareils innovants permettant de respirer un air presque pur. Cette filtration, conçue par l’entreprise française Teqoya, sera installée dans 1 500 logements." — Crédit : Le Parisien

Selon AirParif, 60 000 Francilien·nes sont exposé·es à des concentrations de dioxyde d’azote supérieures à la valeur limite réglementaire française et européenne le long des grands axes de circulation de l’agglomération parisienne (Périphérique, Autoroute A1, etc.). Le dépassement de la valeur limite des particules PM10 est relevé pour un millier d’habitant·es.

Bien qu’informé des effets néfastes de la pollution atmosphérique sur la santé (maladies respiratoires et cardiovasculaires pouvant conduire à des décès prématurés, diabète et maladies neurodégénératives), le gouvernement français semble indifférent à cet état de fait.

Rappelons que la Seine-Saint-Denis est le deuxième département le plus pauvre de France, le premier de métropole.

Encore une fois, seules les personnes les plus riches peuvent bénéficier d’une certaine protection.

Le modèle de la justice sociale selon Macron…