Solidarité avec les peuples Kurdes 💔
Nous relayons l’article de Contre Attaque qui Ă©voque une nouvelle salve de bombardements par le pouvoir turc s’abattant sur nos camarades du Rojava. Cette folie meurtrière parce qu’iels dĂ©fendent un mode de vie et d’organisation qui dĂ©plaĂ®t fortement aux capitalistes prĂ©fĂ©rant l’autoritarisme pour protĂ©ger leurs petits intĂ©rĂŞts et leur modèle obsolète.
« Le gouvernement turc présente ces bombardements comme des représailles suite à l’attaque d’un bâtiment du ministère de l’Intérieur dans la capitale turque, Ankara, le 1er octobre. Les autorités turques ont déclaré que toutes les infrastructures militaires mais aussi civiles et d’énergie au Rojava étaient des «cibles légitimes» pour se venger de cette action. Les premières victimes sont donc les habitant-es du Rojava, région déjà éprouvée par les guerres, la pauvreté et le récent tremblement de terre qui a semé la désolation.
Le Centre Démocratique Kurde en France écrit dans un communiqué : «Les infrastructures civiles visées comprennent des écoles, des hôpitaux, des barrages hydrauliques, des centrales électriques, des entrepôts de céréales et d’autres installations vitales. La guerre que mène actuellement l’État turc contre la population civile des régions majoritairement kurdes du nord de la Syrie et du nord de l’Irak met en danger la vie de millions de personnes, dont des centaines de milliers de déplacés et de réfugiés.»
En parallèle, sur le sol turc, 112 arrestations ont été opérées contre le mouvement kurde dans plusieurs villes. Des interpellations expéditives contre des opposants politiques, comme il y en a eu des milliers sous le règne d’Erdogan.
Face à cette guerre intérieure et extérieure, la communauté internationale reste silencieuse. La Turquie fait partie de l’OTAN et reste un allié stratégique de l’Occident au Proche Orient, surtout dans le contexte de la guerre en Ukraine. En France même, des activistes kurdes réfugiées dans notre pays ont été tuées dans des circonstances particulièrement opaques ces dernières années. L’agression en cours a donc lieu dans l’indifférence générale. »