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👮 Vers toujours plus d’envie de surveillance et de répression

Photo AFP. Aigle qui attrape un drone.
Crédit : AFP

L’utilisation de drones dans le dispositif de maintien de l’ordre est lĂ©gale depuis mi avril et semble en voie de gĂ©nĂ©ralisation.

La police est désormais autorisée à se servir des drones dans un éventail de situations très large : manifestations et rassemblements jugés comme « susceptibles d’entraîner des troubles graves à l’ordre public », aux abords de lieux ou bâtiments « particulièrement exposés à des risques de commission de certaines infractions » ou encore dans les transports ou aux frontières. Les images sont conservées 7 jours (hors procédure administrative, disciplinaire ou judiciaire).

Selon MĂ©diapart, dans un retour d’expĂ©rience après la manifestation du 1er mai, la PrĂ©fecture de Police de Paris envisage « des perspectives d’amĂ©lioration intĂ©ressantes » dans l’usage des drones, notamment  l’utilisation d’un diffuseur de produit marquant codĂ© (PMC).

Le recours aux PMC, rĂ©vĂ©lĂ© lors de la manifestation de Sainte-Soline, se fait, lui, sans cadre lĂ©gal prĂ©cis. 

La surenchère de dispositifs visant Ă  faire la chasse aux manifestant•es est la seule rĂ©ponse que le politique soit capable d’apporter aux revendications de justice sociale ou climatique de la population. 

De plus, la controversĂ©e vidĂ©osurveillance algorithmique vient d’ĂŞtre validĂ©e par le Conseil Constitutionnel pour les Jeux Olympiques 2024. 

Les moyens de surveillance de masse de l’espace public s’installent donc et risquent de se pĂ©renniser.

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